Le Groupe de santé mentale de la GRC du West Shore continue de connaître du succès avec l’Équipe mobile intégrée d’intervention en cas de crise

West Shore

2025-05-08 10:49 HAP

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L’Équipe mobile intégrée d’intervention en cas de crise (EMIIC) mène ses activités depuis à peine un peu plus d’un dans le West Shore et ses résultats sont toujours positifs.

En avril 2024, le Détachement de la GRC du West Shore a créé un Groupe de santé mentale. Ce groupe est composé d’un caporal, de deux gendarmes et de deux infirmières diplômées d’Island Health spécialisées dans la santé mentale.

Ensemble, ils forment deux EMIIC qui interviennent auprès des membres de la communauté là où ils se trouvent, souvent à leur domicile. Les policiers et les infirmières contribuent à fournir un soutien rapide et empathique non seulement à la personne en crise, mais aussi à sa famille et aux personnes qui s’occupent d’elle.

Transcription

[La vidéo commence avec le texte suivant : « Vous comptez pour nous. Vous n’êtes pas seul. Intervention en santé mentale, Détachement de la GRC du West Shore »]

Sergente Lauren Ferguson : L’équipe mobile intégrée d’intervention en situation de crise est une équipe composée d’agents de police et d’infirmiers en santé mentale qui répondent aux appels de service dans les collectivités de l’Ouest, lorsque la situation a une composante de santé mentale ou de dépendance.

[Vidéo de l’infirmier Dan Nguyen et de la caporale intérimaire Justine Dancey parlant dans une voiture de police qui circule dans le West Shore.]

Dan Nguyen, infirmier : Nous travaillons dans un système qui est actuellement très cloisonné, une situation que ces équipes contribuent à améliorer.

Nous éliminons les cloisonnements, ce qui nous permet d’améliorer la qualité des soins que nous pouvons offrir.

Cette façon de faire nous permet de voir que la police est peut-être intervenue une douzaine de fois auprès d’une personne, mais que celle-ci n’a reçu aucun soutien en matière de santé mentale sur le territoire de compétence d’Island Health, ou inversement.

En mettant ces informations en commun, nous pouvons ainsi fournir à la personne les soins dont elle a besoin à ce moment-là.

[Vidéo de l’infirmière Shea McKenzie parlant avec la caporale intérimaire Dancey et la caporale Nancy Saggar au détachement de la GRC du West Shore.]

[Gros plan de l’arrière d’une veste d’infirmière.]

[Vidéo de l’infirmier Dan et du gendarme Gabriel Gravel regardant un écran d’ordinateur dans une voiture de police.]

Caporale intérimaire Justine Dancey : Chaque fois que nous devons prendre une décision, nous nous parlons.

Nous évaluons la situation ensemble parce que nous la voyons d’un point de vue semblable, mais pourtant différent.

L’infirmier voit les choses du point de vue de la santé et de la santé mentale.

Et même si cet aspect m’intéresse beaucoup aussi, j’ai un point de vue différent : celui de la sécurité publique.

Je dois assurer la sécurité de la personne à l’endroit où elle se trouve, et assurer aussi la sécurité de sa famille et de la collectivité.

[L’infirmière Shea et la caporale intérimaire Dancey marchent ensemble à l’extérieur du détachement de la GRC du West Shore.]

[Gros plan d’une veste d’infirmière.]

[Gros plan d’une voiture de police; l’infirmière Shea, la caporale intérimaire Dancey et la caporale Saggar parlent en arrière-plan.]

[Gros plan d’un insigne de la GRC sur la manche d’une veste.]

[Gros plan d’un gilet de police.]

Shea McKenzie, infirmière : En général, je laisse l’agent entrer en premier et établir le premier contact. Je vérifie que l’environnement est sécuritaire pour moi-même et pour les personnes concernées.

À partir de là, je commence mon évaluation, qui peut prendre différentes formes.

Souvent, il s’agit d’écouter, de donner à la personne la possibilité de raconter son histoire.

Il s’agit d’observer son langage corporel, de recueillir des informations supplémentaires auprès de sa famille, puis de travailler à partir de ça.

[L’infirmière Shea et la caporale intérimaire Dancey se rendent à un domicile dans une voiture de police banalisée.]

[L’infirmière Shea sort de la voiture.]

[L’infirmière Shea est assise sur un canapé et parle à un homme dans une maison; la caporale intérimaire Dancey est en arrière-plan.]

[La caporale intérimaire Dancey écoute un homme parler avec l’infirmière Shea dans une maison.]

[L’infirmier Dan et le gendarme Gravel sont dans une voiture de police qui circule dans le West Shore.]

Gendarme Gabriel Gravel : Ce que j’ai retenu en observant des infirmiers parler avec les gens, c’est qu’il faut vraiment ralentir.

Beaucoup de gens veulent qu’on les écoute.

Ils veulent parler, c’est important pour eux.

C’est important d’être écouté.

[La sergente Ferguson et l’infirmier Dan parlent à une femme à l’extérieur d’un bâtiment.]

[Gros plan d’un gilet de police et d’une veste d’infirmière côte à côte.]

Dan Nguyen, infirmier : Pour moi, c’est tout un honneur et tout un privilège d’être accueilli chez les gens et de les rencontrer dans leur environnement.

Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’aider des personnes en situation de crise dans leur espace personnel.

Je travaille aussi aux services psychiatriques d’urgence, et c’est différent de voir quelqu’un dans un environnement de santé très contrôlé et de le voir à la maison.

Le fait de pouvoir voir une personne chez elle et d’évaluer son milieu de vie nous apporte une couche supplémentaire de connaissances auxquelles on n’a pas accès lorsqu’on la rencontre dans un environnement stérile.

[L’infirmière Shea et la gendarme intérimaire Dancey dans une voiture de police qui circule dans le West Shore.]

[La caporale intérimaire Dancey frappe à la porte d’une maison; l’infirmière Shea est non loin.]

[L’infirmière Shea est assise sur un canapé, dans une maison, et écoute un homme parler.]

[La caporale intérimaire Dancey, debout, parle à un homme dans une maison. L’infirmière Shea est assise près de l’homme sur le canapé.]

[Gros plan sur la caporale intérimaire Dancey, qui écoute.]

[Un homme parle à la caporale intérimaire Dancey et à l’infirmière Shea chez lui.]

Caporale intérimaire Dancey : Nous faisons de notre mieux pour fournir des ressources communautaires en santé mentale dans la collectivité, mais ce n’est pas toujours possible.

Parfois, certaines personnes ne sont pas en assez bonne santé pour attendre ou pour recevoir des soins communautaires.

Et dans ces cas-là, en effet, nous les appréhendons et les emmenons à l’hôpital.

[La caporale intérimaire Dancey accompagne l’homme jusqu’à la voiture de police; l’infirmière Shea suit.]

[Gros plan sur la veste d’infirmière et le gilet de la GRC.]

Shea McKenzie, infirmière : Nous ne prenons pas ces décisions à la légère, car elles sont très complexes.

Nous tenons compte de l’histoire des gens, des systèmes de soutien qui sont en place pour eux et de la capacité de conclure des contrats de sécurité.

Nous prenons de très nombreuses décisions différentes ensemble, en tant qu’équipe, avant de décider si l’on appréhende ou non la personne.

[L’infirmière Shea parle avec la caporale intérimaire Dancey dans une voiture de police et sourit.]

[L’infirmier Dan et le gendarme Gravel sont dans une voiture de police qui circule dans le West Shore.]

Dan Nguyen, infirmier : Ce que j’ai vu au cours de mon expérience ici, dans le West Shore, c’est que l’équipe a apporté une couche supplémentaire de sécurité aux habitants de la collectivité.
Les familles sont vraiment reconnaissantes que des professionnels de la santé mentale se présentent lorsqu’elles appellent la police.

[L’infirmier Dan et la gendarme intérimaire Dancey dans une voiture de police qui circule dans le West Shore.]

[La sergente Ferguson, la caporale Saggar et l’infirmier Dan s’approchent de l’entrée d’un appartement et frappent à la porte.]

[La sergente Ferguson et l’infirmier Dan se tiennent côte à côte; ils parlent à quelqu’un hors champ.]

[Texte : Si une personne de votre entourage ou vous-même êtes dans une situation de crise de santé mentale dans le West Shore, veuillez composer le 911. S’il n’y a pas de problème de sécurité immédiat, appelez la ligne téléphonique pour situations non urgentes au 250-474-2264].

En 2024, le West Shore a reçu 1 904 appels de service liés à la santé mentale, soit une augmentation de 7 % par rapport à 1 782 appels de service en 2023. Au cours des six dernières années, le West Shore a connu une augmentation de 46 % des appels de service liés à la santé mentale. Ces appels concernent, entre autres, des vérifications du bien-être, des personnes suicidaires et des arrestations en vertu de la Mental Health Act, mais il peut également s’agir d’appels concernant des crimes commis par une personne en crise.

En partenariat, les équipes de la GRC du West Shore et d’Island Health s’efforcent de fournir le bon soutien, au bon moment, selon la meilleure méthode d’intervention possible.

Diffusé par :

Cap. Nancy Saggar
Agente des relations avec les médias
GRC du West Shore
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